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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 23:32
logo_jetable.gifCet appel citoyen doit circuler largement et recueillir un grand nombre de signatures qui permette un mouvement d’ampleur qui balaye le racisme de la droite et de l’extrême droite. Faites le connaitre et circuler !

 

L¹Appel citoyen « Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité fraternité »

 

appelant à une manifestation à Paris et partout en France,

à Paris

le 4 septembre 2010,

place de la République à Paris,

                                                             à 14h00,

est ouvert à la signature sur le site http://nonalapolitiquedupilori.org/

APPEL CITOYEN Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité,fraternité

Les plus hautes autorités de l¹Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Gens du voyage accusés comme les étrangers d¹être des fauteurs de troubles, Français d¹origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d¹être déchus de leur nationalité, parents d¹enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d¹une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’oeuvre dans cette démarche ne s¹inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d¹assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l¹ordre public n¹a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires. Ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l¹indépendance de la justice et à l¹individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l¹égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n¹a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d¹une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.

 

Premiers signataires : Mouloud Aounit, co-président du Mouvement contre le racisme et pour l¹amitié entre les peuples (MRAP) Maryse Artiguelong, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Florence Aubenas, présidente de l¹Observatoire international des prisons (OIP) Pascal Aubert, président de l¹Association pour la démocratie et l¹éducation locale et sociale (ADELS) ­ revue Territoires Martine Aubry, première secrétaire du Parti Socialiste Tarek Ben Hiba, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) Docteur Olivier Bernard, président de Médecins du Monde Martine Billard, porte parole du Parti de Gauche et députée de Paris Jean-Jacques Boislaroussie, porte parole des Alternatifs Jean-Louis Borie, président du Syndicat des Avocats de France (SAF) Nicole Borvo, sénatrice et présidente du groupe communiste républicain et citoyen et des sénateurs du parti de gauche Mona Bras, conseiller régional de Bretagne Marie-George Buffet, députée Jean Burner, co-secrétaire fédéral de Sud Education Georges Cadiou, président de l¹Association des Elus Progressistes de Bretagne (AEPB) et adjoint au maire de Quimper André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et président de l¹Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) Mouhieddine Cherbib, ancien président de la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) Annick Coupé, déléguée générale de l¹Union syndicale Solidaires Thomas Coutrot, co-président d’Attac Monique Crinon, co-président du Cedetim-IPAM Michel David, secrétaire national de la Confédération paysanne Bertrand Delanoë, maire de Paris Christophe Deltombe, président d¹Emmaüs France Arielle Denis, co-présidente du Mouvement de la paix Nadia Doghramadjian, secrétaire générale adjointe de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Bernard Dreano, co-président du Cedetim-IPAM Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts Françoise Dumont, vice-présidente de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Abid El Khattabi, président de l¹Association de défense des droits de l¹Homme au Maroc (ASDHOM) Driss El-Kherchi, président de l¹Association des Travailleurs maghrébins de France (ATMF) Hélène Franco, responsable de la commission institutions, justice et libertés du Parti de Gauche Patrick Gonthier, secrétaire général de l’UNSA Education Marie-Pierre de la Gontrie, secrétaire nationale libertés publiques et justice du Parti Socialiste Herri Gourmelen, conseiller régional de Bretagne Cédric Gratton, co-président de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) Dominique Guibert, secrétaire général de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Christian Guyonvarc’h, conseiller régional de Bretagne Benoît Hamon, porte-parole du Parti Socialiste Serge Havet, président d¹AC ! Pierre Henry, directeur général de France Terre d¹Asile Bernadette Hetier, co-présidente du Mouvement contre le racisme et pour l¹amitié entre les peuples (MRAP) Pierre-Adrien Hingray, trésorier national de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) François Hollande, député du Parti Socialiste Kamel Jendoubi, président d¹honneur de la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) Naig Le Gars, conseiller régional de Bretagne Patick le Hyaric, directeur du journal L’Humanité et député européen Tiphaine Inglebert, membre du Bureau national de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Rachel Lafontaine, porte-parole des Alternatifs Pierre Laporte, exécutif de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase) Philippe Lattaud, secrétaire confédéral de la Confédération générale du travail (CGT), Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français Michelle Lauton, secrétaire générale adjointe du SNESUP Henri Leclerc, président d¹honneur de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Francis Lecomte, co-président de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) Jean-Claude Lefort, président de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) Corinne Lepage, présidente de CAP21 Patrick Lozès, président du CRAN Jean-Louis Malys, secrétaire national de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) Gilles Manceron, vice-président de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Gustave Massiah, membre fondateur Cedetim-IPAM Stéphane Maugendre, président du Groupe d¹information et de soutien des immigrés (GISTI) Sandrine Mazetier, secrétaire nationale immigration du Parti Socialiste Caroline Mécary, avocate et co-présidente de la Fondation Copernic Jean-Luc Melenchon, président du Parti de Gauche et député européen Lucas Migliasso, co-président de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) Jean-François Mignard, membre du Bureau national de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Gilles Monsillon, exécutif de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase) Roland Muzeau, député et porte-parole des députés communistes et républicains Dominique Noguères, vice-présidente de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Willy Pelletier, sociologue et coordinateur général de la Fondation Copernic Jean-François Pellissier, membre de l’exécutif des Alternatifs et conseiller régional d’Ile-de-France Patrick Peugeot, président de la Cimade Christian Picquet, Gauche Unitaire Philippe Pineau, membre du Bureau national de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Jean-Baptiste Prévost, président de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF) Jacques Ribs, président de France Terre d¹Asile Simone Rivolier, co-présidente de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) André Rosevègue, co-président de l¹Union Juive Française pour la Paix (UJFP) Michel Rousseau, coordinateur des Marches européennes Malik Salemkour, vice-président de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Pierre Salignon, directeur général à l¹action humanitaire de Médecins du Monde Michel Savy, membre du Bureau national de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Odile Schwertz-Favrat, co-présidente de la Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI) Ben Slama, président de l¹Association des Tunisiens en France (ATF) Dominique Sopo, président de SOS Racisme Catherine Sultan, présidente de l’Association française des magistrats de la jeunesse et de la famille (AFMJF) Clarisse Taron, présidente du Syndicat de la Magistrature (SM) Pierre Tartakowsky, vice-président de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Stéphane Tassel, secrétaire général du SNESUP Aurélie Trouvé, co-présidente d’Attac Michel Tubiana, président d¹honneur de la Ligue des droits de l¹Homme (LDH) Jean-Jacques Urvoas, secrétaire national sécurité du Parti Socialiste Marie-Christine Vergiat, députée européenne Pierre Villard, co-président du Mouvement de la Paix Roland Weyl, président de Droit Solidarité

Signez l¹appel citoyen en ligne à l¹adresse suivante : http://nonalapolitiquedupilori.org/

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 22:29

20080924Mirador.jpg

 

 

Hortefeux a promis courant juillet qu’il démantèlerait les centaines de campements illégaux des gens du voyage et de roms... On peut dire qu’il tient sa promesse. A ce jour, une quarantaine de camps ont été démantelés, mettant des centaines de personnes - enfants, femmes enceintes, malades...- , à la rue, laissant aux communes et aux habitants non consultés régler le problème avec les moyens du bord.

Communiqué de presse du 15 août 2010

Cette démonstration autoritaire et totalitaire ne sert à rien sauf à augmenter la précarité des personnes visées. Les camps démantelés à ce jour étaient occupés par des roms originaires de Roumanie et de Bulgarie. Or ces deux pays font partie de la Communauté Européenne et les roms ont les mêmes droits que les autres résidents européens sauf une restriction au niveau du droit du travail. Cette restriction prendra fin en 2014. Il est donc absurde de chasser ces personnes, qui pour la grande majorité refuse l’aide au retour et préfère continuer leur errance en France dans des conditions encore plus précaires. Il serait plus constructif de préparer leur « intégration », puisqu’en 2014 ils seront des citoyens à part entière de l’Union Européenne. Préparer leur intégration c’est favoriser la scolarisation des enfants, l’alphabétisation et la formation professionnelle des adultes pour une insertion sociale plus facile, c’est aussi travailler avec les pays d’origine et tous les pays de l’Union pour qu’enfin les roms soient reconnus et ne soient plus discriminés et stigmatisés.

Si ces expulsions ne concernent à ce jour que les Roms, elles peuvent aussi toucher suite à l’amalgame volontaire du gouvernement, des citoyens français. Effectivement ceux qu’on appelle les gens du voyage sont pour une très grande majorité français.

Cette démonstration de force du gouvernement n’a aucune efficacité et n’a qu’une visée politicienne : rassurer les électeurs d’extrême droite déçus par Sarkozy en vue de l’élection présidentielle qui approche. Mais cette démonstration de force politicienne est dangereuse et on le voit bien quand certains maires demandent l’évacuation de camps des gens du voyage, quand des aires d’accueil sont saccagées...

Nous ne sommes plus dans la lepénisation des esprits mais dans la mise en acte d’une politique d’extrême droite. La responsabilité gouvernementale française en matière de xénophobie et de racisme a été reconnue par l’ONU. D’ores et déjà des élus de tous l’échiquier politique, de nombreuses associations, des citoyens demandent au gouvernement de cesser ces agissements ignobles. Nous nous joignons à eux et appelons tous les élus de la République, tous les citoyens à s’opposer à ces expulsions de la honte où comme à Montreuil on sépare les hommes, des femmes et des enfants, ce qui ne manque pas de nous rappeler les plus sombres moments de notre histoire.

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 22:04

 derapage-500x398W.jpgAprès les actes extrêmement graves qui se sont déroulés à Grenoble au début de l'été, Nicolas Sarkozy a choisi de s’enfoncer dans l’aveuglement répressif.

Nicolas Sarkozy souhaite ainsi étendre les peines planchers, oubliant que les auteurs de violences sur des dépositaires de l’ordre public sont déjà lourdement condamnés quand ils sont appréhendés. Les peines planchers devaient au départ viser essentiellement les récidivistes criminels. Or ceux-ci étant souvent condamnés à des peines supérieures au plancher, elle aboutit aujourd’hui a des absurdités. Un voleur de pain au chocolat a ainsi été condamné à un an de prison ferme le 3 juin dernier à Lorient. Il souhaite aussi augmenter les possibilités de déchéance de nationalité, procédure extrêmement rare, vu son passif en France. Quand à mettre en cause pénalement les parents de mineurs délinquants, cette proposition démagogique est clairement contraire au droit français et international.

Encore une fois Nicolas Sarkozy fait donc preuve d’aveuglement répressif, essayant de faire oublier son échec en matière de sécurité. Plus de 10.000 postes ont été supprimés en police et gendarmerie depuis 2007. La police de proximité, qui a fait preuve de son efficacité à combattre la délinquance et réduire les tensions a été démantelée. Pour quels résultats ? Les Verts demandent le rétablissement  des postes supprimés , pour mettre en place une police de proximité en lien direct avec la population.

L’inflation des lois, le durcissement des mots ne feront pas oublier la diminution des postes et l’augmentation des violences. En confondant répression aveugle et sécurité, Nicolas Sarkozy est à côté des attentes de la population et des forces de police.

Le gouvernement ne recule devant rien pour détourner l’attention des vrais problèmes - la crise, le chômage, l’insécurité, l’affaire Woerth-Béttancourt...

Le débat nauséabond sur l’identité nationale, les petites phrases scandaleuses de plusieurs membres du gouvernement, la burqa ou l’insécurité n’ont pas suffi.

Il fallait trouver autre chose et Sarkozy a trouvé un autre bouc émissaire : les gens du voyage, les roms, les tziganes. Il les montre du doigt, les stigmatise pour cacher l’échec de sa politique.

Dans sa précipitation, il se permet tous les amalgames. Environ 95% de ceux qu’on appelle les gens du voyage ou rom sont des citoyens français, traités comme des citoyens de seconde zone. Au lieu de les désigner comme des boucs émissaires, le gouvernement ferait mieux de faire mettre en application la loi Besson (l'autre, pas celui-là) afin que ceux qui vivent en caravane puissent bénéficier d’aires d’accueil dignes de ce nom.

Quand aux roms non français, la plupart viennent de Roumanie, ce sont des citoyens européens, mais sans droits, harcelés dans leur pays d’origine et partout en Europe. Ils devraient pourtant bénéficier des mêmes droits que tous les citoyens appartenant à l’Union Européenne.

Les  délires paranoïaques anti-étrangers de nos ministres sont  tout simplement scandaleux. On secoue aujourd’hui l’épouvantail des voleurs de poule.

C’est une nouvelle version de la démagogie sécuritaire d’un président en chute libre, affaibli par les scandales qui pourraient démontrer que le sommet de l’Etat est gangrené par la corruption.

Les étrangers ne sont pas un problème

Les étrangers ne sont pas un problème

Le 5 août, Frédéric Lefebvre, a continué dans la lancée présidentielle de Grenoble. La voix officielle de l’UMP a indiqué que "la question des étrangers" était un "problème majeur" en France et qu’il y a "des liens entre la délinquance et l’immigration".

On ne peut que s’offusquer une nouvelle fois de ces amalgames choquants et inadmissibles venant d’un parti qui se dit républicain. Mais on peut quand même s’interroger. On peut s’interroger sur les raisons qui amènent l’UMP à reprendre avec une exactitude alarmante les mots, les phrases et les propositions de l’extrême droite. On peut s’interroger sur les conséquences qu’aura cette banalisation de propos dangereux. On peut s’interroger sur l’assourdissant silence de ceux qui crient « Halte au feu ! » lorsque un des leurs est attaqué mais qui s’effacent lorsqu’un autre dérape. Et surtout on peut s’interroger sur ce rapprochement avec le Front national.

Les étrangers ne sont pas un problème mais les propos irresponsables de la majorité en sont un.

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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 12:53

Legis_Poursi_affR39_juil10_MDWokminus.jpgLe Conseil constitutionnel avait annulé les résultats de la législative partielle dans la 10e circonscription des Yvelines, historiquement très à droite, qui avait vu en septembre dernier la victoire d'extrême justesse de l'UMP Jean-Frédéric Poisson (5 voix !) sur la candidate Anny Poursynoff (Europe Ecologie).

 Cette élection législative partielle avait été rendu nécessaire par la décision de Christine Boutin de ne pas reprendre son siège de député après son départ du gouvernement.

 Les recomptages n'ont donné finalement qu'une voix d'avance au député UMP. Surtout, un tract distribué la veille du scrutin et signé de Gérard Larcher, maire de Rambouillet et président du Sénat, affirmait que les Verts avaient voté le Grenelle de l'Environnement alors qu'ils n'avaient pas pris part au vote. Une affirmation jugée de nature à fausser le scrutin.

Une nouvelle élection législative a donc été organisée qui a donnée  Anny Poursinoff, victorieuse du scrutin avec 51,72 % des voix.

 Vous trouverez ci-dessous le discours qu'elle a prononcé hier  soir devant les électeurs de la 10e circonscription des Yvelines.


Bonsoir,

Je veux dédier ce magnifique résultat aux militants de nos différents partis. Nous avons su additionner nos talents, pour la cause d’une politique, qui met l’humain et son environnement, au cœur de ses préoccupations.

Merci à Didier mon allié gauche qui a su mobiliser ses camarades socialistes, jusqu’à Martine Aubry. Merci à Jean Luc Mélenchon, Vincent Lietchi, Pierre Dejean qui nous ont rejoints au deuxième tour.

Parmi les talents, je veux souligner la capacité d’écoute et de dialogue qui permet d’entendre l’autre pour que chacun puisse évoluer, s’enrichir dans un débat honnête. Je veux aussi souligner le talent de Pascal Zabu qui dans ses vidéos a montré l’important de cette campagne : le plaisir que nous avions à rencontrer les gens dans la rue, pour parler avec eux et leur transmettre nos convictions.  Car des convictions, nous en avons ! Je les résume en trois mots lourds de sens : justice sociale et environnementale.

Nous avons des valeurs à défendre, qui s’appellent dignité humaine, respect de l’autre, ces valeurs nous refusons qu’elles soient bafouées par ceux que j’ai appelé les accapareurs, et qui sont aussi des tricheurs.

Monsieur Poisson, vous trichez, quand vous m’attribuez des qualificatifs qui ne m’appartiennent pas.
Pourquoi me faire passer pour une gauchiste ? Alors que j’ai passé ma vie à faire des propositions pragmatiques.
Pourquoi faire croire que je n’ai pas de bilan à la région ? Alors que mon travail est reconnu, même par des personnes de votre bord politique, qui m’ont fait l’honneur, par exemple, de travailler avec moi sur le développement de l’agriculture biologique.
Pourquoi madame Boutin suggère, dans votre meeting du 8 juillet que je serai favorable à l’euthanasie, alors que j’ai participé à la création d’un service de soins palliatifs. Ce service a pour rôle de former le personnel médical et para médical afin d’éviter les souffrances de fin de vie et l’acharnement thérapeutique qui sont source de demande d’euthanasie. Vous préférez supprimer des postes dans les hôpitaux, au nom de la rentabilité, au détriment de la prise en charge des malades, je ne vous remercie pas !
Vous trichez de façon caricaturale en mettant sur votre site une vidéo où un soit disant grand maître chinois de l’économie, dénonce les fonctionnaires fainéants qui ne servent à rien. Vous oubliez que les fonctionnaires sont policiers, infirmières, médecins, chercheurs, juristes, enseignants !!!
Monsieur Poisson j’ai honte de vous, de vos amis et de votre grand maître Sarkozy.

Les citoyens ne sont pas dupes de ces mauvais jeux. Vous pouvez bâillonner la presse, elle s’organise avec les citoyens pour résister, car nous rentrons en résistance contre l’arrogance, le mépris, le bling bling. Cécile Duflot
a dit que j’étais la candidate anti bling bling, merci a elle de ce beau compliment et de son soutien,  autant amical que politique.

L’écologie politique porte un autre projet de société, où la coopération supplante la compétition, où le partage remplace l’accaparement, où la justice se substitue à la charité. L’écologie politique s’inquiète du local en pensant le global : la planète Terre qui porte notre Humanité et accueillera les générations futures.

Nous ne pouvons plus feindre de ne pas savoir que notre gaspillage de matières premières, notre frénésie de consommation, non seulement empêche les pays pauvres de se développer, mais en plus pollue leurs territoires.

La France est riche d’expériences de savoir vivre, de diversité culturelle de migration ; c’est notre force et notre avenir.

Stigmatiser, exclure, monter les uns contre les autres, voilà ce que nous propose la majorité actuelle.

Le résultat de cette élection, me donne encore plus de responsabilités, mais il vous oblige, vous aussi, à être encore plus exigeants. Plus exigeant sur la place des femmes en politique, plus exigeant sur le non cumul, plus
exigeant sur la transparence des financements des partis politiques.

Je suis fière de la demande de nos trois députés Verts, d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement des partis politiques. Je suis fière de vous annoncer, que je reverserai la totalité de mes indemnités de conseillère régionale, si les Verts me demandent de rester à la région.

Avec vous je continuerai de débattre, d’écouter, pour avancer ensemble vers un monde plus fraternel et pour arrêter le gâchis de la présidence de M. Sarkozy. Le gâchis d’un pouvoir qui s’exerce sans partage, sans écoute, sans scrupules -  et sans élégance, seulement préoccupé de sa propre reproduction.

Vous m’avez donné votre voix, je serai la vôtre

Anny Poursinoff.

 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 13:06

                   commission-d-enquete-copie-4.jpg                                         A l'initiative de François de Rugy, les trois députés écologistes à l'Assemblée Nationale ont déposé une demande de commission d'enquête sur le financement des partis politiques.

Les différents développements de l'affaire Bettencourt-Woerth mettent en effet en question l'application de la loi sur le financement des partis politiques.

Il apparaît de plus en plus clairement que l'esprit de la loi a été détourné, notamment par la multiplication des "associations de soutien" à l'action de telle ou telle personnalité.

L'objectif est de répondre à
quatre questions centrales qui, au-delà de l'affaire Bettencourt, mettent en relief les dysfonctionnements du système actuellement en vigueur.

Une commission d'enquête parlementaire pourrait répondre aux questions suivantes :

1. L'inflation de ces « associations de soutien » ne permet-elle pas d'organiser un contournement de la volonté initiale du législateur de plafonner les dons de personnes physiques, en multipliant les structures bénéficiaires des contributions des mêmes bienfaiteurs?


2. Quelle est l'utilisation des fonds collectés par ces « associations de soutien » à l'action de telle ou telle personnalité politique ?

 

3 . Pourquoi existe-t-il des mouvements de fonds entre ces « associations de soutien » - au bénéfice de celles-ci – et des partis représentés à l'Assemblée nationale, et bénéficiant par là-même du financement public des partis ?

4. L'apport de bénéfices tirés de l'organisation de colloques ou manifestations, en partie financés dans le cadre de partenariat avec des entreprises ou des collectivités, ne constitue-t-il pas un détournement de fait de l'interdiction faite aux personnes morales de participer au financement de notre vie publique ?

Après avoir fait le bilan de l'application de la législation en vigueur sur le financement des partis politiques et des campagnes électorales, une telle commission d'enquête parlementaire pourrait formuler des propositions précises de réformes permettant de remédier aux dysfonctionnements et aux failles juridiques.

                                                           

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:15
040-copie-1

arton454-copie-1.jpgQuelques rappels: Mohamed Abourar, élève du LEP Valmy à Colombes, a été placé au centre de rétention de Vincennes le dimanche 17 janvier après un contrôle d’identité. Il est  éveillé samedi 23 janvier à 4h00 du matin, et  expulsé le même jour à 7h35 vers le Maroc, sans pouvoir dire au revoir ni à son père malade ni à ses amis.

Qui est Mohamed: En mars 2004, Mohamed arrive038 en France à l’âge de 13 ans et quelques jours, quelques jours trop tard ! S’il était arrivé avant 13 ans il serait aujourd’hui régularisé ! Il s’installe alors chez son père qui vit et travaille en France depuis 1977. Scolarisé au collège la Nacelle à Corbeil-Essonne, il entre en classe de cinquième, quatrième puis troisième et obtient son CFG. En 2007 à la demande de son père, il est pris en charge par la Fondation d’Auteuil à la Maison Louis Roussel de Massy. Cette fondation reconnue d’utilité publique depuis 1929, honore un partenariat constructif avec l’Etat et a pour objectif la construction et l’insertion professionnelle du jeune.035-copie-1.JPG

Mohamed, avec l’aide de l'institution, de ses éducateurs et de son père, construit son projet individuel et professionnel de formation. Il obtient en 2008, un CAP en maintenance des bâtiments de collectivité. A sa majorité en mars 2009, devant cet élève sérieux volontaire et méritant, l'Aide Sociale à l'Enfance n'hésite pas à lui signer un contrat jeune majeur pour l'accompagner dans son projet, contrat que Mohamed respecte parfaitement. Il poursuit ses études, en septembre 2009 ; il s’incrit en BAC professionnel Hygiène et environnement au lycée Valmy de Colombes - filière prometteuse en débouchés et en poursuite d’étude.

Tous les jours, Mohamed qui habite Massy, passe 4h00 dans les transports.047-copie-1.JPG

Ses éducateurs, son père, ses professeurs et toute l’équipe éducative du lycée saluent sa volonté au travail, son sérieux et son parcours exemplaire.034.JPG

Le 3 février, une délégation était reçu par le cabinet du ministre de l'immigration, pendant que de nombreux soutiens - lycéens, enseignants, citoyens, élus, les attendaient patiemment dans la rue pendant 3 heures dans le froid; Au sortir de cette rencontre, la délégation était mesurément optimiste.

Une manifestation s'est tenue le 06 février dans les rues de Colombes, avec un passage oblijé du cortège sur le parvis des droits de l'homme.

manf-valmy-copie-1.jpg

Aux dernières nouvelles, Mohamed a pu contacter le consulat et son retour dans quelques jours est possible.
 
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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 00:25
VOEUX_2010-RESF.jpgPour qu'en 2010, Mériem ne dise plus :
"Les droits de l'enfant ? C'est que des mots pour faire joli",

nous rappellerons que tous les enfants ont les mêmes droits, que les parents "sans papiers" n'ont pas des enfants sans droits, des enfants invisibles, des enfants sans scolarité.


Que Cette Année 2010

soit une nouvelle étape vers un monde

sans murs, sans frontières !

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 17:37

Interview de Jean-Pierre Balligand, président de l'Institut de la Décentralisation

Que pensez-vous de la réforme territoriale ? 

Certains points sont intéressants. Sur les métropoles, je suis de ceux qui pensent qu'il leur faut un statut et qu'elles doivent reprendre les compétences du conseil général. Nous défendons cette idée depuis longtemps à l'Institut de la décentralisation. Débattre de la spécialisation des compétences et de la clause générale de compétences n'a également rien d'indigne. Mais ces questions, je le regrette, ne sont pas au coeur de la réforme. En fait, tout son enjeu porte sur l'invention d'un nouveau mode de scrutin qui va remettre en cause l'existence même des conseils régionaux. Car le concept de conseiller territorial est complètement fou ! Comme pour tout élu, il ne faut pas s'attendre à ce que celui-ci agisse à rebours des intérêts de son électorat. Or, que fera au niveau régional ce conseiller, élu dans le cadre d'un canton rural élargi ? Je vous le donne en mille : il ramènera l'action du conseil régional sur ce champ-là parce qu'il en aura besoin pour sa réélection. Il faut émanciper les conseillers régionaux du localisme pour qu'ils se consacrent au développement universitaire, à celui des clusters et de la recherche. Cette réforme propose tout le contraire. Elle est totalement régressive.

 

La désignation des  conseillers communautaires dans le cadre des municipales n'est pas une avancée ? 
On ne parle que de flécher des noms sur des listes municipales. Pour moi, c'est une avancée mais c'est insuffisant. Il faut faire élire les exécutifs des intercommunalités au suffrage universel. Et puis, le projet de réforme prépare sans le dire une modernisation de la commune. De façon très hypocrite, la métropole va effacer les petites villes au profit des grandes. L'asphyxie financière des collectivités locales, que nous réserve la réforme de la taxe professionnelle, et la mécanique des métropoles, si les seuils démographiques de création sont abaissés, nous y amènent tout droit. Le volontariat prôné par la réforme, vous le savez comme moi, sera en fait dicté par les moyens financiers. On va se retrouver avec une France à deux vitesses. C'est dangereux.

La réforme de la taxe professionnelle pouvait-elle encore attendre ? 
J'ai toujours défendu la baisse des impôts sur les activités industrielles, très exposées aux délocalisations. Mais ce n'est pas une raison pour priver les communes de toute fiscalité économique. Celle-ci représente plus de la moitié de leurs ressources sur de nombreuses intercommunalités. Mais, avec la réforme, les compensations de l'Etat vont prendre largement le relais. C'est très dangereux. Au nom de quel intérêt économique une collectivité voudra-t-elle s'encombrer d'un établissement classé Seveso ? Et c'est catastrophique sur le plan des finances publiques. Nous allons dépendre chaque année des lois de Finances pour 5 à 6 milliards d'euros de dotations dont on ne peut vraiment pas dire qu'elles évoluent favorablement. On tue ce qu'il restait d'autonomie fiscale aux collectivités et on tue leur autonomie financière. Le timing des réformes le prouve. Ce n'est pas innocent si la réforme territoriale survient en même temps et de manière subséquente à la réforme de la taxe professionnelle. On veut assassiner les collectivités locales.

Précisément, quelles sont vos craintes ? 
Nous nous dirigeons forcément vers un amenuisement de l'action publique locale, car il y aura beaucoup moins de disponibilités financières. En particulier, l'Union européenne va exiger dès le retour de la croissance que la France limite son déficit public. Avec le budget social de la nation, les dotations de l'Etat aux collectivités locales sont les dernières variables d'ajustement dont dispose le gouvernement. Nous allons être touchés de plein fouet, c'est certain.
Par ailleurs, les ménages vont être davantage imposés ou alors ce seront les usagers qui seront de plus en plus taxés. Voyez comme l'idée d'introduire le péage urbain se répand. Cela relève d'une conception très libérale de l'action publique. En tant que président de l'Institut de la décentralisation, je ne vois d'ailleurs rien d'autre, dans ce fatras de réformes, que la version masculine du thatchérisme. Il ne faut pas laisser faire cela. Le congrès des maires doit être le congrès de la révolte.

 

PROPOS RECUEILLIS PAR JOËL COSSARDEAUX

 Les Echos, le 17/11/09

 

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 00:30
Vidéosurveillance, fichage, empreintes génétiques, écoutes, puces électroniques, hadopi... Dans les régimes démocratiques, les différentes techniques d’intrusion dans la vie quotidienne des individus se multiplient au nom de la lutte contre « les nouvelles menaces ».

Les sociétés démocratiques ont accepté que leurs droits et libertés soient peu à peu amputés par des dispositifs de surveillance de plus en plus sophistiqués. Ces atteintes à la confidentialité des individus sont petit à petit rognés par les sphères de la communication ou du commerce.


A l’instar du Patriot Act ( adopté sous le coup de l’émotion au lendemain des attentats terroristes du 11 septembre, il donne aux agences fédérales américaines des pouvoirs extraordinaires pour perquisitionner des propriétés privées, saisir des documents confidentiels et mettre sous écoute des lignes téléphoniques. Le tout en contournant les protocoles judiciaires en vigueur) ou du projet Echelon (Les États-Unis et quatre de leurs alliés privilégiés ont déployé un gigantesque réseau d’écoute électronique capable d’intercepter les télécommunications du monde entier. Depuis la fin de la Guerre froide, ce dispositif ultrasecret connu sous le nom d’Echelon est de plus en plus utilisé pour des opérations d’espionnage économique), les Etats ont construit et imposé une définition de l’ennemi de plus en plus floue, tellement floue qu’elle a permis et permet tous les abus, le seuil de tolérance à l’égard de la surveillance ne cessant de baisser.

De ce fait la surveillance de la délinquance a comme objectif politique de rendre la société disciplinée, obéissante, reliant ainsi surveillance et sécurité, individu et société. Pour lutter efficacement contre les délinquants et par extension les fraudeurs, cette surveillance vise si possible la perfection. Ce perfectionnisme fait appel aux sciences et techniques de notre époque, comme par exemple la biométrie, pour aboutir à un nouvel ordre intérieur et à un meilleur contrôle social.


Pour être mise en œuvre, cette stratégie, car c’en est une, a besoin de leviers. C’est ainsi que les questions de criminalisation sont, média aidant, fortement dramatisées depuis quelques décennies, provoquant en réaction une sorte « d’état d’urgence sécuritaire », nécessitant une guerre totale et globale contre l’insécurité.


On pourrait espérer qu’avec plusieurs millions de chômeurs et de précaires, l’Etat s’attaquerait à l’insécurité sociale. Non, sa marque de fabrique, c’est l’insécurité contre les catégories sociales reléguées.

On pourrait penser qu’avec les crises climatique et énergétique, l’Etat chercherait des solutions globales. Encore tout faux.

I
l faut cri-mi-na-li-ser, surtout les plus pauvres. Une culture de la sécurité s’est ébauchée, au niveau européen (Schenguen), au plan national, jusque dans la cité. Petit à petit, pour faire face à la mondialisation libérale, ce sont les flux migratoires qui ont été mis sous surveillance, tous ces étrangers réfugiés économiques, climatiques ou fuyant les bouchers locaux qui s’amusent avec les armes vendues par les pays riches.

« L’étranger », avec « son faciès de pas vraiment de chez nous », est devenu l’ennemi, le terroriste depuis le 11 septembre 2001, et forcément le délinquant de nos quartiers. Il a des papiers français : forcément des faux papiers trafiqués par des complices, car pas de criminel sans complice.


On devine peu à peu que les véritables questions soulevées relèvent de l’équilibre entre droits de l’homme, libertés publiques et privées, et droits des citoyens. C’est juste la question de la démocratie à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés. La vidéosurveillance participe de ce débat qui ne peut qu’être citoyen, partagé par le plus grand nombre.


http://bugbrother.blog.lemonde.fr

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/04/30/a-quoi-sert-la-videosurveillance/

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/08/videosurveillance-ou-videodiscrimination/

http://picasaweb.google.com/zapatista.fr/AffichesCollectifDemocratieEtLibertes#

http://bugbrother.blog.lemonde.fr/2009/09/15/hortefeux-fustige-la-videosurveillance-dont-il-a-fait-lobjet/


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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 19:03

pétain molllit trop: cette contrepèterie (de métropolitain), qui vise la collaboration menée par le Maréchal, apôtre de la « révolution nationale » vers la fin de la 2ème guerre, je  l’ai entendue dans une émission de radio consacrée au dernier film de Robert Guediguian  « l’armée du crime », consacrée au groupe Manouchian et qui sort sur les écrans dans quelques jours.  

Arrêtés avec le concours de la police française, les 22 hommes de ce réseau sont condamnés à mort, et exécutés le 22 février 1944 -la seule femme sera décapitée en mai. La propagande nazie les présente alors comme "l'armée du crime" sur la  fameuse "Affiche rouge" titre d'un poème d'Aragon mis en musique par Ferré, mais aussi d'un
film réalisé en 1976 par Frank Cassenti.

En résumé, des "étrangers" qui le sont un peu plus s'ils sont juifs, entrent en résistance pour défendre les valeurs de la république française, sont arrêtés par la police française et sont exécutés par des nazis.

Tout cela me fait penser à deux choses:
- Hortefeux, premier ministre de l’identité nationale,
donne dans l'humour raciste à répétition , et je ne peux m'enpêcher de faire le lien entre identité nationale et révolution nationale;


- Le stade Yves du Manoir à Colombes:
dès 1939, la France ordonne aux hommes émigrés venus d'Allemagne, installés en région parisienne, de se présenter dans les stades Roland-Garros et de Colombes. La plupart des réfugiés, qui avaient quitté quelques années plus tôt leur pays pour s'opposer au nazisme, s'attendaient à un simple contrôle de routine. Mais ils seront retenus durant trois semaines pour certains dans des conditions d'hygiène déplorables, avant d'être transférés vers d'autres lieux d'internement. 

Certes, les raccourcis sont parfois faciles, mais attention quansd l'histoire bégaie. Les arabes, les noirs et les musulmans sont les arméniens et les juifs d'hier. Les méthodes de criminalisation, de stigmatisation et de chasse à l'homme sont proches


Et pour détourner la phrase d'Hortefeux: quand il ya beaucoup d’étrangers, certains se débrouillent pour qu’il n’en reste qu’un, à coup de contrôles discriminatoires, de reconduite à la frontières, de charters : c’est là qu’il y a des problèmes !

Patrick Chaimovitch

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