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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 00:31
Il y a quelques années, à l'appel de l'association antennes bleues, nous étions quelques uns à faire une chaine humaine pour empêcher Orange d'installer des antennes-mobiles  rue Gabriel Péri. Si à cet endroit nous avons eu gain de cause, il est évident que ce type d'antenne prlifèredans toute la ville, , jouant sur le fait que nombre d'entre nous avons un téléphone portable et qu'il faut bien que ça fonctionne.

pourtant dès lors que les relais sont positionnés près des écoles, nombre de parent sont inquiets, et de fil en aiguille, s'interrogent sur la nocité des rayonnement électro-magnétiques.

Désormais, une nouvelle génération, liée aux évolutions technologiques, permettant de recevoir des images sur des télévisions mobiles personnelles (TMP) arrivent à Colombes, multipliant de la sorte les sites d'implantation des antennes.

Alors, un petit point sur ce dossier, à deux jours du "Grenelle des antennes-relais" 
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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 23:38

05.04.09 | 10h02OSLO (Reuters) - Une bande de glace retenant une vaste plaque de glace
au bord de la péninsule Antarctique s'est rompue samedi, ce qui augure
probablement d'un effondrement plus important, lié au réchauffement du
climat de la planète, a déclaré un glaciologue de renom, David Vaughan,
qui travaille au BAS (British Antarctic Survey).


"La façon dont la glace s'est brisée est stupéfiante. Voici deux jours
encore, elle était intacte", explique à Reuters David Vaughan, au vu
d'une photo de la plaque glaciaire Wilkins. "Cela faisait longtemps que
nous attendions de voir ça".

La photo satellite, transmise par l'Agence spatiale européenne (ESA),
montre qu'un pont de glace de 40 km de long, qui maintenait en place la
plaque Wilkins, s'est brisé à son point le plus étroit, là où il ne
mesurait que 500 mètres de large.

Conséquence de la rupture de ce lien de glace, l'île Charcot, qui se
trouve dans ce secteur, va devenir pour la première fois dans l'histoire
une véritable île, libre de glace à certains moments, a expliqué
Vaughan, qui s'était rendu dans le secteur en janvier dernier.

Cet effondrement laisse à la place du pont de glace une foule d'icebergs
à la dérive. La perte de ce pont de glace, qui faisait près de 100 km de
large en 1950 et était en place depuis des siècles au moins, pourrait
permettre aux courants marins d'éroder un peu plus la plaque Wilkins.

"A mon avis, nous allons perdre davantage de glace, mais il en restera
au sud", estime Vaughan. Ce qu'il reste de la plaque a la superficie de
la Jamaïque ou de l'Etat américain du Connecticut. Naguère, la
plate-forme glaciaire de Wilkins couvrait 16.000 km², mais elle a perdu
un tiers de sa superficie.

Les températures de la péninsule Antarctique, qui serpente en direction
de l'Amérique du Sud, ont monté d'environ trois degrés Celsius en 50
ans, soit le rythme le plus rapide de réchauffement dans l'hémisphère
austral.

Neuf autres plaques glaciaires ont diminué ou se sont désintégrées
autour de la péninsule antarctique au cours des 50 dernières années,
parfois très rapidement comme ce fut le cas avec la plaque Larsen A en
1995 puis avec Larsen B en 2002.

UNE HAUSSE DE 57 MÈTRES

Au total, 25.000 km² de plaques de glace ont été perdues, et l'évolution
des contours de l'Antarctique est un des signes les plus spectaculaires
du réchauffement climatique en cours.

Car le continent antarctique se réchauffe, contrairement à ce beaucoup
croyaient, selon une étude qui englobe cette région dans la tendance
planétaire au réchauffement.

Les températures ont augmenté en moyenne de 0,5° Celsius en Antarctique
depuis les années 1950, selon une étude réalisée par des scientifiques
américains à partir de relevés météorologiques au sol et d'autres
données transmises par satellites.

"Ce qu'on entend tout le temps, c'est que l'Antarctique se refroidit, or
ce n'est pas le cas", explique Eric Steig, de l'Université de l'Etat de
Washington, à Seattle, auteur principal de l'étude, publiée en janvier
dans la revue Nature.

Ceux qui contestent le rôle des activités humaines dans le réchauffement
planétaire ont par le passé brandi des rapports faisant état d'un
refroidissement du climat de l'Antarctique, à l'appui de leur position
consistant à nier tout réchauffement.

Un refroidissement en certains endroits comme le pôle Sud et l'extension
de la banquise d'hiver autour du continent masquent une tendance globale
au réchauffement sur un continent plus grand que les Etats-Unis, où la
moyenne des températures annuelles oscille autour de -50°.

Si la totalité des glaces de l'Antarctique fondait, le niveau moyen des
mers du globe monterait de 57 mètres. Aussi, la fonte ne serait-ce que
d'une petite partie de cette glace menacerait les Etats insulaires du
Pacifique et de grandes métropoles côtières.

Alister Doyle, version française Eric Faye

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