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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 20:04
L'idée d'une autorité organisatrice du logement, pour faire face à la crise chronique qui pèse sur les habitants de l'Ile-de-France, a fait l'objet vendredi d'un débat apaisé et convergent au Conseil régional.

"Cette journée est une étape essentielle. L'idée de sortir du statut quo est la conclusion qui s'est imposée à l'issue des débats" lors de la séance plénière, s'est réjoui Jean-Luc Laurent  (MRC), conseiller spécial en charge du Grand Paris auprès du président PS Jean-Paul Huchon Il a coprésenté une communication (document non soumis au vote) avec Emmanuelle Cosse (EELV), vice-présidente en charge du Logement, qui s'attendait pour sa part à "un débat plus musclé et plus divisé que cela" sur ce "document stratégique". Les "convergences" relevées - "qui ne veulent pas dire consensus", ont bien souligné les deux élus - portent sur le périmètre géographique régional que devrait avoir cette autorité et sur le fait que "toute la chaîne du logement doit être concernée et pas seulement le logement social". Les points de friction identifiés sont la place quantitative du logement social et très social, et le financement par d'éventuelles nouvelles taxes de cette autorité.


L'UMP a émis un avis réservé au regard de ces deux points mais a adopté, dans l'intervention de Gilles Battail, maire-adjoint de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), un ton plus modéré que ne le laissait prévoir les positions du groupe en amont de la séance plénière. Toutefois, dans un communiqué publié après le débat, le groupe UMP a fait part de ses craintes de voir "la mise en oeuvre d'une bureaucratie soviétoïde totalement inefficace" et le "sacrifice des logements intermédiaires à destination des classes moyennes". Pour désamorcer les critiques d'une tentation hégémonique de la région sur cette future autorité, Jean-Luc Laurent a précisé qu"'à ce stade, nous ne donnons pas de précisions sur le statut" qu'elle devrait avoir (établissement public ou syndicat), parce que "c'est à voir avec l'Etat qui a la compétence sur le logement et avec l'ensemble des acteurs", en premier lieu les collectivités, et notamment les communes, détentrices des permis de construire.

 

AFP 29.06.2012

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 22:24

sans-titre-copie-1.pngLe dépôt de bilan du groupe DOUX, industriel de la volaille, est une catastrophe sociale, notamment dans l’Ouest de la France. Il va entrainer la suppression de plus 3400 emplois salariés et la disparition de 700 élevages. C’est la démonstration de l’absurdité du modèle agro-industriel soutenu à bout de bras par des subventions publiques.

La protection des producteurs et des salariés est la priorité. Une expertise financière des actionnaires et de leur comptes privés doit être réalisée, tandis que les pouvoirs publics français et européens doivent se mettre autour de la table et traiter ce dossier dans la transparence : fonds publics, aides européennes, filiales, paradis fiscaux…

Les fervents promoteurs du libéralisme en agriculture et les banquiers, co gestionnaires d’une filière agroalimentaire intensive, ne peuvent que faire profil bas en France, comme sur la scène internationale.

L’État doit agir avec tous les acteurs qui veulent réorienter cette activité vers l’emploi, l’économie sociale, les produits de qualité et le respect des paysans en France comme dans les pays du Sud.

La réforme de la PAC qui est en débat au Parlement européen doit mettre un terme à cette logique de conquêtes des marchés mondiaux et l’Europe doit porter cette volonté auprès de l’Organisation mondiale du Commerce.

Serge Morin, vice-président EELV du conseil régional Poitou-Charentes

Yannick Jadot, député européen du Grand-Ouest

 

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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 23:45

Tract_logement1-212x300.jpgLe décès, par suite de ses blessures, de la jeune mère de famille qui s’est immolée hier, à la mairie de Saint-Denis, est une tragédie.


Comme élue de Seine Saint-Denis, comme maire de Montreuil, commune voisine, et simplement comme citoyenne, je suis profondément choquée et indignée.


Je veux dire toute ma solidarité au Maire de Saint-Denis et au personnel communal, dont je mesure dans quel état de choc il se trouve. Je sais les efforts déployés, ces derniers mois, par la municipalité, confrontée comme tant d’autres municipalités, à la gestion de l’impossible, à des familles sans logement, ou menacées de l’être, et qui se tournent alors, avec colère et désespoir, vers l’institution publique la plus proche d’eux-mêmes, leur mairie.

 

Comme d’autres élus de banlieue, j’ai dit et redit combien il était urgent que l’État prenne enfin ses responsabilités en matière de logement et d’hébergement d’urgence. Après la démission de Xavier Emmanuelli ; après les alertes répétées de la Fondation Abbé Pierre et des associations de lutte contre le mal-logement ; alors que les situations de précarité et d’insalubrité n’ont peut-être jamais été si grandes depuis plusieurs dizaines d’années, il est temps que cessent l’inaction, l’incantation et la désertion de l’État !


En août dernier, après l’incendie à Montreuil d’un immeuble insalubre et la mort de trois personnes – dont deux enfants – j’avais écrit un « SOS pour le logement », demandant au Premier Ministre, qui prétendait vouloir reprendre ce dossier, des décisions claires et des moyens d’agir. Huit mois après, rien ou si peu.

 

Les communes, elles, prennent leurs responsabilités, toutes leurs responsabilités, et parfois même davantage, comme je l’ai fait à Montreuil. Elles le font dans un contexte tendu où, par surcroît, le gouvernement prive les collectivités locales de leurs moyens d’agir.

 

Dominique Voynet

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 17:40

 «Bonjour, demandez à vos vendeurs s'ils sont stagiaires»: le collectif Génération Précaire s'est invité samedi aux Galeries Lafayette et chez Fauchon, à Paris, pour alerter les clients sur le recours à des stagiaires non rémunérés dans de nombreuses entreprises pendant les fêtes.

 

Affublés de masques, de chapeaux de Père Noël avec des guirlandes autour du cou, une quinzaine de membres du collectif, qui revendique des «actions coup de poing mais drôles», se sont invités dans la bonne humeur au rayon luxe des Galeries Lafayette, a constaté une journaliste de l'AFP.

 

«Des stagiaires lutins sont à la tâche, là où des jeunes devraient être tout simplement payés. Songez-y si vous les reconnaissez et offrez-leur cette petite douceur», pouvait-on lire sur les tracts distribués aux clients avec des friandises, afin de les alerter sur ce phénomène, au son du «Petit Papa Noël» de Tino Rossi.

 

Le service d'ordre du grand magasin ayant rapidement fait sortir la petite troupe, celle-ci s'est ensuite rendue à la société d'alimentation de luxe Fauchon située à proximité, cette entreprise ayant, selon le collectif, publié des appels au recrutement pour dix stagiaires pour cette fin d'année.

 

Les membres du collectif ont été reçus par la direction, qui a assuré ne compter que 4% de stagiaires dans ses effectifs et a indiqué engager 20% de contrats à durée déterminée (CDD) en plus en période de fêtes, où Fauchon réalise 20% de son chiffre d'affaires.

 

Entre 1,2 et 1,5 million de stagiaires en France selon Génération Précaire 

Selon Génération Précaire, qui évalue entre 1,2 et 1,5 million le nombre de stagiaires en France, contre 600.000 en 2006, les entreprises, et en particulier le secteur du luxe, ont de plus en plus souvent recours à des stagiaires en lieu et place de CDD.

Le collectif estime que ce phénomène s'est intensifié avec la crise et qu'il est particulièrement visible pendant les fêtes dans les magasins de luxe, mais également dans des enseignes comme la Fnac, Darty, Etam ou Décathlon.

Une porte-parole du collectif, fondé il y a cinq ans pour défendre les stagiaires, a déclaré que seuls 5% des stages se transforment en emploi.  Selon la jeune femme, le recours aux stagiaires non rémunérés «détruit les jobs étudiants et l'emploi des chômeurs».

La loi prévoit que lorsque la durée d'un stage est supérieure à deux mois, le stagiaire doit toucher une rémunération d'au minimum 417 euros, mais pour des périodes plus courtes, aucune rémunération n'est obligatoire.

 

En outre, la loi stipule qu'un stagiaire ne peut être recruté «pour faire face à un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise» ou «pour occuper un emploi  saisonnier».

 

En janvier dernier, quelques militants de Génération Précaire avaient investi un autre grand magasin de Paris, Le Printemps, pour protester contre le recours abusif à des stagiaires pendant les soldes d'hiver.

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 22:01

bombay_slums.jpgLe grand prix de la mauvaise foi en matière de logement est attribué à Monsieur Bernard Brochand, maire de Cannes, député UMP des Alpes Maritimes pour sa question sur le parc locatif privé intermédiaire.

http://questions.assemblee-nationale.fr/q13/13-24810QE.htm

 

La phrase qui justifie cette décoration :

« D'autre part, de nombreux ménages disposant de revenus trop élevés pour accéder au parc locatif social classique, mais insuffisants face au prix du marché immobilier, sont contraints à des logements tels que, par exemple, des hôtels meublés ou des sous locations qui ont, souvent, un coût élevé, ou des conditions de salubrité non conformes.»

 

Les hôtels meublés occupés par les classes moyennes supérieures injustement éjectées du parc social, il fallait oser. Il a osé

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11 mai 2011 3 11 /05 /mai /2011 22:16

Il parait que Laurent Wauquiez est un représentant de la droite “sociale”.  Au vu de ses déclarations d’hier cela ne parait pas évident. Cela peut faire frémir si on se demande ce que cela donnerait si M. Wauquiez faisait partie de la droite “libérale”. Laurent Wauquiez , pas avare visiblement d’images fortes et démagos  qualifie de “cancer de la société” les  “dérives de l’assistanat”.  Les allocataires du RSA seront donc contents d’apprendre qu’ils sont assimilés à des métastases.

 

En fait, on s'en prend à ceux qui sont les plus pauvres.  C’est encore l'invention d'une nouvelle catégorie de boucs émissaires dans la société, c'est répugnant et obscène. Il s'agit d‘un ballon d'essai qui a été lancé par l'Elysée avec son conseiller d'extrême droite, Patrick Buisson , et tout ceci est absolument prémédité, organisé. Nous sommes dans une opération de braconnage sur les terres de l'extrême droite qui a commencé déjà il y a longtemps, quand M. Sarkozy était ministre de l'Intérieur, et qui va s'amplifier malheureusement jusqu'à l'élection présidentielle.

 

"Les pauvres, les précaires c’est bien sympa, mais les Français qui sont de plus en plus nombreux à être dans ce cas, il faudrait qu’on les envoie en Tunisie dans des bateaux. Sensiblement c’est ce qu’a dit Laurent Wauquiez, Ministre des affaires européennes, qui pense "dire tout haut que pensent les Français tout bas" Les pauvres, mieux vaut ne pas les montrer, et le programme 2012 de l’UMP sera sans doute très attaché à la lutte contre ces méchants fraudeurs.

 

M. Wauquiez oublie de dire qu’il y a peu, il était ministre attaché à l’Emploi, et donc, s’il y autant de gens qui grenouillent à Pôle-Emploi juste pour le plaisir d’augmenter les chiffres du chômage, et bien c’est en grande partie SA faute...

Rappelons également que les assistés ce sont aussi les entreprises qui n’hésitent pas à pleurer pour obtenir le moindre marché public, crient à l’évasion fiscale dès qu’on leur demande de payer leurs employés et s’en sortent pas si mal que ça grâce à de nombreux mécanismes d’aide, et notamment grâce à une utilisation massive de stagiaires.

Et après tout, les banques ne sont-elles pas assistées elles aussi, sauvées comme elles l’ont été par les États fin 2008, qui leur ont donné 5000 milliards d’Euros pour les sauver de leurs bêtises ?"

 

Une petite vidéo de l’intervention de Julien Bayou, de Génération Précaire, mais aussi conseiller régional Europe-Ecologie-Les Verts, mercredi soir à l’émission ce soir ou jamais de D. Taddéi , en lecture sur le site de génération précaire.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 00:24

Les médias se font fait l'écho à de multiples reprises des dysfonctionnements de la SNCF concernant le train de nuit parti de Strasbourg à destination de Nice et de Port-Bou ainsi que le TGV Montpellier Rennes/Le Mans. Au même moment, on l'oublie, Aéroport de Paris était incapable d'assurer les décollages et atterrissages des avions au point que bien plus nombreux étaient les passagers à avoir dormi jusqu'à 3 nuits dans l'aéroport à même le sol.  

Derrière ces événements, se trouve la volonté du gouvernement actuel - lequel a fait part de son étonnement qu'il puisse neiger en décembre - de démanteler la SNCF et de la soumettre à la concurrence de groupes privés aux directions proches du Président de la République ; dans cet objectif, les gouvernements successifs, depuis Raffarin jusqu'à Fillon, ont mis une pression extrême sur le management SNCF pour obtenir une succession de réorganisations trop rapides pour être acceptées par l’ensemble de l'entreprise et être sans conséquences sur son fonctionnement.  

 C'est à l'aune de cette orientation politique qu'il faut aborder les deux derniers dysfonctionnements de la SNCF 

D’après le rapport présenté par le Président de la SNCF, le train de nuit parti de Strasbourg pour Nice et Port-Bou a rencontré 5 défaillances.

Ces 5 défaillances de la SNCF furent majeures pour les usagers et le service public ferroviaire dans la mesure où les moyens de remplacement ou de secours étaient inexistants.

-          Départ de Strasbourg, sans s’assurer de la relève du conducteur à Belfort

-          Choix incompréhensible de faire voyager un conducteur en taxi appartenant à la branche Voyages, plutôt que d’utiliser un conducteur Fret ou TER libre et plus proche

-          Succession de pannes  résultant d'une politique d'économies à court terme en matière de révisions et entretiens tant du matériel roulant que des infrastructures, ne permettant plus de produire à la hauteur du service attendu par les voyageurs.

-          Distribution insuffisante de plateaux repas (300 pour 600 voyageurs) amenant à constater que la France serait devenue un désert de la table 

-          Information défaillante vers les voyageurs, dans les gares et dans le train.

Tout cela confirme que le gouvernement y porte une large part de responsabilité, confondant intérêt général avec la somme de quelques intérêts particuliers,…

Sous sa pression, la direction de l’entreprise publique a concouru à cette gabegie ferroviaire dont l’on ne peut reporter la responsabilité sur les Cheminots.

Depuis plusieurs années, dans un entêtement sous pression :

-           La direction donne la priorité à une expansion internationale en lieu et place d’une réponse aux demandes sociales exprimées et relayées par les collectivités territoriales,

-          Elle a inventé le mouvement permanent au sein de son organisation ; celle-ci ne permettant plus à son personnel, dans une phase de renouvellement important, de trouver les repères indispensables à une production de qualité et de sécurité. 

-          Enfin en anticipant sur un cadre juridique qui doit interroger l’Europe des chemins de fer, elle a multiplié les interfaces perturbant de façon durable un fonctionnement qui avait mis plusieurs dizaines d’années à trouver son équilibre.

Europe Ecologie Les Verts demande un retour à la mutualisation des hommes et du matériel pour faire face aux incidents et aux problèmes qui se posent quotidiennement dans chaque région.

Europe Ecologie Les Verts s’étonne par ailleurs que la « table ronde » sur laquelle le gouvernement a largement communiqué, ne rassemble que certaines Associations d’usagers, la direction de la SNCF et son actionnaire l’Etat sans y inviter les autres parties prenantes que sont les partenaires sociaux et les collectivités territoriales, comme cela se pratique couramment en Allemagne, pays pris comme modèle par l'actuel gouvernement.

Quelques degrés de moins à la météo et quelques chutes de neige supplémentaires ont montré les limites d’une libéralisation des entreprises de réseau (rail, route, air) alors même que leur spécificité est basé sur la mutualisation des ressources et où leur optimisation, contribue à leur efficacité. 

Le dogmatisme gouvernemental qui confond objectifs et moyens, se targue d'une expertise en économie et écartant la mise en oeuvre du principe du rendement croissant et des économies d'échelle est sidérant !

Aussi, nous Europe Ecologie Les Verts demandons, d'une part, une réorientation des objectifs qui sont assignés à la direction de l’entreprise publique, à savoir une amélioration de la qualité de la production tournée vers la satisfaction de ses clientèles dans leur diversité, à commencer par les trains de la vie quotidienne (ponctualité) en mutualisant entre les différentes activités ses ressources, humaines et matérielles ; nous demandons par ailleurs  un débat public plus large, tant au niveau national qu’européen, sur l’état et l’avenir de nos services publics de transport tant au niveau local, régional qu'inter-régional et européen .

 

Paris le 08/01/2011

Communiqué Europe Ecologie Les Verts

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 22:34

chomeur-frep.jpgEn ce début de nouvelle année 2011, la France compte officiellement plus de quatre millions de chômeurs, s'approchant dangereusement du record absolu de 1999 avec 4,05 millions. De plus, ce chiffre masque la réalité d'un monde du travail globalement en difficulté, avec notamment des milliers de salariés subissant un temps de travail partiel imposé et des revenus en berne. 

 

Dans ce contexte social difficile, certains sont tentés de remettre sur la table la vieille antienne usée jusqu'à la corde de "la faute aux 35 heures", et pas seulement au sein de la majorité présidentielle.

 

Alors faut-il "déverrouiller les 35 h" pour permettre aux Français de "travailler davantage"?

 

Le "travailler plus pour gagner plus" du candidat Sarkozy devenu président de la République a pourtant montré ses limites depuis bien longtemps. 

 

Ce ne sont pas "les 35h" qui ont entraîné un certain nombre de dysfonctionnements, une baisse du pouvoir d'achat et une souffrance au travail d'un certain nombre de salariés français. C'est d'abord un système économique à bout de souffle, basé sur une compétition mondiale mortifère pour la planète. Celle-ci a nécessité une baisse systémique du coût de la main d'oeuvre, réclamée par les grands acteurs financiers, et la délocalisation d'un certain nombre d'activités économiques.

Même si les 35h ont connu des difficultés d’application dans certains secteurs, elles sont pourtant considérées par la majorité des salariés comme une amélioration de leur condition de travail. 

 

La solution du "travailler plus" est d'un autre âge. C'est une idéologie qui a fait son temps, celle du laissez faire, de la dérégulation et de l'abandon des droits sociaux pour les salariés. Car les 35 heures reposaient sur un postulat simple, un postulat totalement bafoué par la majorité actuelle: celui du droit à l'emploi pour toutes et tous. 

 

Alors Plutôt que de faire « de la polémique à deux francs cinquante façon années 90 », « oui ou non peut-on faire de la politique autrement? », dixit Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, ce matin sur France Inter.

 

A EELV, nous pensons que oui, qu’il faut sortir de l'idéologie dominante du "toujours plus" qui a montré toutes ses limites, pour reprendre la marche de la réduction du temps de travail et du partage des richesses par l'égalité réelle devant le temps de travail. Cela passe par l'acquisition de nouveaux droits sociaux pour les  salariés. La réduction du temps de travail est indissociable du projet écologiste, parce qu’elle est créatrice d’emplois, et permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La réduction du temps de travail est cohérente avec notre volonté de dépassement de la société de consommation.  Plus de quatre millions de chômeurs méritent vraiment mieux qu'une polémique stérile et des propos de comptoir! 

 

 

Communiqué de presse du 3 janvier 2011


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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 00:53

claire-villiers.jpg

"Ce qui vient au monde pour ne rien troubler, ne mérite ni égards ni patience"

René Char

 

toute sa famille, ses amies et ses amis, ses camarades,

 

ont la tristesse de vous faire part du décès de 

Claire VILLIERS 

survenu le vendredi 3 décembre 2010, à Paris.

Nous nous retrouverons autour d'elle pour évoquer sa vie, son espérance, ses engagements et ses combats.

 

le Mercredi 8 décembre 2010 à 13h30

en l'église Saint-Pierre Saint-Paul à Colombes

(11, rue Beaurepaire 92700 Colombes)

 

Plutôt que des fleurs, une corbeille recueillera vos dons au profit du "CCFD Terre Solidaire" (4 rue Jean Lantier-75001 PARIS)

 

La cofondatrice d’ »AC! Agir ensemble contre le chômage », Claire Villiers, ancienne vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France (2004-2010), est décédée à 59 ans vendredi d’un cancer qu’elle a combattu pendant de nombreuses années , selon des communiqués diffusés par AC!, Solidaires et le SNU-FSU de Pôle emploi.

Sa disparition est intervenue à la veille de la manifestation nationale annuelle contre le chômage et la précarité organisée par les quatre organisations de chômeurs (AC!, MNCP, Apeis, CGT Chômeurs).

Entrée à l’ANPE en 1975, où elle fut militante de la CFDT, puis du SNU, Claire Villiers a « marqué l’histoire du mouvement social en étant plus particulièrement une des fondatrices et animatrices du mouvement des chômeurs » de la fin des années 1990 et en œuvrant à la création d’AC!, a rappelé le SNU.

Claire Villiers s’est éteinte aujourd’hui des suites avec une force admirable. Cette même
force qui a animé Claire dans son combat pour la justice sociale la
solidarité entre les peuples.

Claire Villiers, femme d’immense conviction, militante syndicale et féministe a participé aux luttes contre toutes les formes de précarité et a inlassablement dénoncé les conséquences désastreuses de l’ultralibéralisme qui détruisent les êtres et la planète.

Dans sa longue lutte contre le cancer, elle a incarné la lutte pour la justice.

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 21:12

Malgré le vote par l’Assemblée nationale, il n’est pas trop tard pour que le gouvernement abandonne "sa" loi injuste sur les retraites.

Mobilisons nous massivement samedi 16 octobre en faisant en sorte d’être plus nombreux dans la rue.

Retraités, actifs, demandeurs d’emploi, étudiants, personne ne doit manquer à l’appel.

Le principe de la retraite à 60 ans est un droit. La prise en compte de la pénibilité et non seulement du handicap doit être effective pour diminuer le nombre d’années de cotisations.

La retraite par répartition doit rester la règle et son financement peut être assuré par une nouvelle répartition des richesses entre l’argent des flux financiers, du capital et du travail.

Rappelons-nous qu’en 2006, la mobilisation avait contraint le gouvernement à retirer la loi votée sur le CPE.

Europe Écologie-Les Verts appellent tous les citoyens à participer massivement aux manifestations du 16 octobre.

Une loi juste ne doit laisser personne de coté. Elle doit être équitable et garantir une vie décente pour les générations futures.

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