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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 18:04

La priorité affichée de réduire la consommation d’énergie afin de limiter le réchauffement climatique ne dispose pas de moyens à la hauteur de son ambition. Malgré toutes les actions engagées, la consommation de charbon, de pétrole et de gaz naturel poursuit sa progression. En conséquence, les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître et les réserves pétrolières et gazières de s’épuiser.

Avec l’instauration d’une contribution climat-énergie en France et en Europe, nous proposons de combler cet écart entre les mots - le "plus grand défi planètaire du siècle" - et les actes - des mesures partielles, sectorielles et ponctuelles -.

Cette contribution prendra la forme d’une taxe fiscale prélevée sur la consommation d’énergies fossiles et étendue à l’électricité, qui sera intégralement affectée et redistribuée. Elle deviendra l’outil majeur des politiques d’économie d’énergie et de lutte contre le réchauffement climatique, de réorientation des investissements et de transformation de l’économie, tout en agissant socialement comme un instrument de redistribution.

 Descriptif de la mesure

Il s’agit d’établir une taxe fiscale sur la consommation d’énergie, conçue sur le modèle de la TIPP, et de l’appliquer à la consommation de pétrole, de gaz, de charbon et d’électricité d’origine non renouvelable. Elle sera destinée à tous les acteurs économiques : entreprises, administrations, collectivités territoriales et ménages.

Cette taxe se traduira par un renchérissement régulier et programmé du prix de l’énergie d’origine fossile et non renouvelable afin d’agir sur la demande et de provoquer la baisse de la consommation, tout en encourageant la montée en puissance des énergies renouvelables et des innovations économes. Elle encouragera à des investissements et à des modes de vie différents. L’échelle de sa tarification sera différenciée selon la nocivité climatique des combustibles.

Elle s’appliquera progressivement et de manière continue à tous les acteurs économiques jusqu’à ce que l’objectif d’une réduction par quatre des émissions de gaz à effet de serre soit atteint.

Elle sera intégralement affectée et redistribuée. Elle ne constitue donc pas un nouvel impôt. Son produit sera reversé intégralement aux ménages, sous la forme d’une allocation universelle (un chèque vert versé par l’administration fiscale tous les mois ou tous les ans), selon des critères de taille et de revenu du ménage ainsi que de caractéristiques territoriales comme l’éloignement entre le domicile et le travail. Le citoyen recevra donc ce que paye le consommateur.

La contribution des entreprises (à l’exception de celles déjà soumises au marché des quotas qui ne peuvent pas être pénalisées deux fois) sera compensée par une réduction équivalente de leurs charges sur le travail. Cette baisse du coût du travail s’avèrera par ailleurs bénéfique pour l’emploi. L’incitation des entreprises à économiser la main d’œuvre sera remplacée par l’incitation à économiser l’énergie

 Objectifs

La contribution climat-énergie a pour objectif de devenir un outil structurel suffisamment puissant pour :
- intégrer la contrainte énergétique et climatique en la faisant apparaître dans les prix
- inciter aux économies d’énergie, favoriser la sobriété et organiser durablement la réduction de la consommation
- encourager la modification des comportements et des investissements de tous les acteurs économiques
- préparer la société au choc de la rareté du pétrole et du gaz en anticipant la conversion énergétique de l’économie avant que celle-ci ne soit brutalement imposée par le marché

 Un double avantage

En donnant un coût au carbone et à l’électricité d’origine non renouvelable, la contribution climat-énergie présente un double avantage :
- elle offre un signal prix simple et direct afin de provoquer la baisse de la consommation énergétique, encourager la sobriété des comportements et la reconversion des investissements ; elle permettra ainsi de réduire massivement les émissions de gaz à effet de serre pour éviter une crise climatique catastrophique ;
- en même temps, grâce à la redistribution de l’intégralité de sa collecte, elle fournit un instrument d’équité sociale pour amortir la hausse inévitable du coût de l’énergie ; en effet les ménages modestes sont moins consommateurs d’énergie que les ménages aisés, du fait de leur niveau de vie ; ils bénéficieront donc d’une allocation supérieure à ce qu’ils ont acquitté par la taxe. Il en ira de même pour ceux qui ont fait l’effort de réduire leur consommation. Les plus "vertueux" énergétiquement seront financièrement bénéficiaires.

 Un plus social

Un tel mécanisme de fiscalité permettra de diminuer l’impact de la consommation énergétique sur la planète tout en provoquant un effet redistributif. Il augmentera en effet le pouvoir d’achat de ceux qui modèreront volontairement leur consommation ou celui des ménages modestes qui, par la force des choses, dépensent moins d’énergie que les ménages plus aisés. Une personne réduisant son empreinte énergétique plus que la moyenne gagnera donc de l’argent. En revanche ceux qui dépasseront la moyenne de l’empreinte énergétique seront financièrement pénalisés.

Par ailleurs, la hausse fiscale du coût de l’énergie dissuadera le transport longue distance des marchandises. Elle favorisera donc la relocalisation de l’économie et la promotion des produits et des emplois locaux.

En protégeant le climat et en aidant les plus démunis ou les plus vertueux, la contribution climat-énergie permet d’éviter l’ingérable d’un point de vue climatique et de gérer l’inévitable d’un point de vue social.

 Une extension possible à tous les produits

Le système d’une fiscalité énergétique peut être étendu, au delà des combustibles fossiles, à l’ensemble des biens et services. Il s’agirait d’attribuer à chaque produit une taxe proportionnelle à sa contribution au changement climatique, selon sa consommation d’énergie fossile ou d’électricité non renouvelable. Cette extension de la fiscalité énergétique à toutes les productions suppose néanmoins un inventaire complexe, produit par produit. Elle ne peut être envisagée que progressivement. La taxation des sources d’énergie peut, elle, être décidée immédiatement et organisée simplement.

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 22:02

Retour sur les élections européennes

source: sondage Sofres du 7 juin (http://www.tns-sofres.com/_assets/files/2009.06.07-sondage-jour-du-vote.pdf  

Ce sondage révèle deux leçons :
l'abstention a plutôt minoré les écologistes par rapport à la droite (mais son effet est neutre entre les forces de  la gauche « participative »), et d'autre part le vote écologiste est le premier vote progressiste dans toutes les catégories du « monde du travail et de la culture ».

I. Une abstention politique

Il s'agit d'une tendance lourde et générale : on vote de moins en moins, aux élections nationales comme
européennes, et pas seulement en France.
L'économie est unifié à l'échelle du continent, voire du globe, mais pas la politique. Le vote semble donc  ne plus rien pouvoir déterminer, car la contrainte économique européenne pèse trop lourd sur les politiques nationales, alors que le Parlement européen a trop peu de pouvoir pour espérer contrôler les forces économiques à l'échelle continentale.

Cependant l'abstention du 7 juin 2009 est assez spécifiquement orientée, politiquement et sociologiquement.

Sociologiquement : faible abstention (42%) chez les plus de 64 ans, énorme chez les moins de 35 ans (71%), ce qui a faussé le résultat en faveur de l'UMP et en défaveur de Europe Ecologie. Car EE recueille au dessus de 16% jusqu'à 49 ans, 16 % (sa moyenne toutes tranches d'age) entre 50 et 64 ans, et 8% chez les plus de 65 ans!

On constate que les ouvriers ont peu voté  et encore moins les patrons (artisans compris) : Les employés s'abstiennent aussi, ce qui défavorise encore EE, car EE obtient 24% chez les employés.

Le contenu politique de l'abstention :

D'abord 8 % se sont abstenus parce que l'Europe ne les intéresse pas, et 20% parce qu'ils sont mécontents de l'Europe actuelle, celle de Maastricht-Nice, mais on constate que 31% des abstentionnistes ont d'abord
voulu manifester leur mécontentement à l'égard des partis français ! Plus particulièrement, voter ou pas est une position pour ou contre le Parlement européen lui même.

Trois courants politiques sont sanctionnés pour avoir fait une mauvaise campagne, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas convaincu leurs sympathisants habituels de se déranger cette fois-ci pour qu'ils aient des élus : les trotskistes, le Modem, et le FN . Si, pour le NPA et le FN, il y a un effet sociologique, on attendait le contraire du Modem. C'est donc pour lui une pure sanction politique : il a déçu son électorat européiste.
Les voix déçues du Modem se sont davantage détournées vers l'abstention que reporté sur EE.

Finalement, ceux qui se sont le moins abstenus sont les « sans préférence partisane » . Et c'est eux sans doute qui ont assuré la percée de EE dans les derniers jours (ils sont 16% à voter EE lorsqu'ils votent).

II. Le vote EE, premier vote populaire

Qui a voté pour les écologistes ?

Les jeunes d'abord, surtout les jeunes actifs (jusqu'à 49 ans) .

D'où viennent ces voix d'EE, qui dépassent largement les meilleurs scores des Verts, les 10% de la liste européenne déjà conduite par Dany Cohn-Bendit en 1999, et même la somme Verts+Génération Ecologie des régionales de 1992  soit 14% ? Et encore, l'électorat disposait cette fois-ci d'une offre écologiste de droite : les
listes AEI conduites par A. Waechter et F. Lalanne, qui approchent 4% le 7 juin, que leurs électeurs aient voté par erreur ou consciemment pour des écologistes qui ne soient pas de gauche.

Politiquement, sur 100 % qui s'affirment d'extrême gauche, 59% ont voté NPA ou LO , mais 12 % pour le FdG,11% pour EE, 8% pour le PSŠ Le « vote utile » n'a eu qu'un piètre effet, et les « révolutionnaires » qui ne croyaient pas au vote  trotskiste se sont presque également répartis entre Front de Gauche et Ecologistes.

Quant à l'électorat se déclarant socialiste, il a voté à 5 % pour le FdG (sanctionnant l'échec de
la scission Mélanchon), à 62% pour les listes PS, et à 20 % pour EE ! C'est là qu'a lieu le déplacement principal : 10% seulement de l'électorat sympathisant Modem aura finalement voté EE.

III. Le vote EE est-il un vote « bobo » ?

Le vote écologiste atteint 13% des voix ouvrières. Une semaine avant le vote, peu accordaient un tel score à EE sur la population totale ! EE est en fait, chez les ouvriers, le premier choix à gauche, derrière l'UMP (15%) et
surtout hélas le Front National (21%). Les écologistes obtiennent plus du double de voix ouvrières que le Front de Gauche (6%), plus d'une fois et demi le vote NPA.

Et, avec 24%, EE arrive en tête chez les employé-e-s (24%), où le vote FN tombe tout de suite à 2%, chez les professions intermédiaires (24%), chez les professions intellectuelles (32%), bref  chez les ouvriers et les classes moyennes salariées. Il n'est donc pas étonnant que dans la "banlieue rouge" où le PCF règne encore en maître, Saint-Denis, Villejuif, etc., Europe-Ecologie arrive soit devant les listes du Front de gauche, soit derrière à quelques dizaines de voix près.

Bien sûr, si l'on prend à l'inverse la composition du vote écologiste, le poids quantitatif du vote « salariés non-manuels » l'emporte largement sur le vote des « manuels ».
Même si l'écologie devient le premier parti de l'espoir chez les ouvriers, même si le vote populaire (ouvrier et employés) l'a placé en tête, il lui reste encore du chemin à faire. Être le parti de l'espérance ne suffit pas,

IV. A colombes :

La tendance nationale est renforcée pour EE, puisque le résultat local est de 4 points supérieur au résultat national avec  un peu plus de 60% d’abstention  en moyenne, un peu moins dans les quartiers où l’on trouve les actifs salariés, beaucoup plus (jusqu’à 66%) dans les quartiers nord.

Avec 20,2% des suffrages exprimés, EE est la seconde force électorale de Colombes, derrière l’UMP (28,7%) et devant  le PS (14,6%) le PC +PG(8,2%) le Modem(7,8%).

Le Modem est assez constant quant aux derniers scrutins électoraux, avec un tassement global de quelques points, une partie de l’électorat de centre-droit ne se reconnaissant pas dans la campagne de Bayrou et ayant préféré s’abstenir.

Comme les analyses de la Sofres l’ont montré, l’électorat du PS a en partie basculé vers EE, qui recueille ainsi le vote de centre-gauche qui était celui d’une social-démocratie dont chacun fait le constat qu’elle n’a pas su renouveler sa mission historique du siècle dernier.  De manière générale EE dépasse le PC+PG dans les quartiers nord, pour ce qui concerne l’électorat qui s’est exprimé.

Quant à l’UMP, ses résultats sont décevants compte-tenu du poids de l’appareil de la maitrise et de l’orchestration des médias par l’Etat-UMP, même s’il est la première force politique à Colombes à l’issue de ce scrutin, mais derrière, loin derrière,  tout de même la majorité municipale.

 

EE

PS

PC+PG

modem

UMP

Canton sud

23,08

11,89

5,24

8,67

34,33

Canton nord-est

15,97

16,70

12,46

6 ;59

22,81

Canton nord-ouest

18,74

17,76

10,05

7,24

23,40

 

 Total Colombes

20,24

14,57

8,23

7 ;80

28,71





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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 23:44
Europe Ecologie a réussi son pari :  plus de 2,8 millions d’électrices et d’électeurs ont répondu à son appel, démontrant que l’Europe et l’Ecologie peuvent constituer des thèmes fédérateurs et engendrer une dynamique politique et électorale.

Loin de la tentation démagogique du repli franco-français, les électrices et les électeurs ont saisi le véritable enjeu de ces élections européennes : l’impérieuse nécessité de doter l’Europe d'un projet politique bâti autour de la transformation écologique de l'économie et de la société.

Avec 20,24 % des suffrages exprimés, Europe Ecologie est la deuxième  force politique à Colombes  pour ce scrutin. Nous arrivons en seconde position également dans les Hauts-de-Seine et dans la plupart des villes du département. 

Nous souhaitons une nouvelle fois remercier tous les signataires, militant-e-s politiques ou associatifs, citoyen-ne-s qui, pour la première fois, ont souhaité marquer leur engagement et tous les électrices et les électeurs dont beaucoup ont reçu un message, un tract, une information qui les a aidés à choisir Europe Ecologie.

Face à l’urgence, la gravité et la convergence des crises, l’heure n’est ni au pessimisme, ni au renoncement. Elle est à la mobilisation des intelligences et des savoirs, à l’invention et à l’imagination. Elle est aux solutions réalistes et radicalement réformistes, essentielles à la sauvegarde de nos démocraties, de nos modèles sociaux et plus généralement du rapport de l’homme à la nature.

 

Parce que la diversité est une force, parce que ce qui nous rassemble est bien plus important que ce qui nous divise, parce que la société est disponible à la mutation écologique, notre rassemblement doit continuer, s’approfondir et s’élargir.

 

Nous creuserons ainsi ensemble, le sillon de l’écologie du XXIème siècle, celle qui porte avec fierté et conviction, et en toute autonomie, ses propres valeurs, celle de la transformation effective de notre modèle de société.

 

L’aventure continue ! A bientôt. 

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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 22:04

Le scrutin européen, c'est pas si compliqué

751 Eurodéputés siégeront au Parlement de Strasbourg pour 5 ans. La France dispose de 72 sièges répartis en 8 grandes circonscriptions (euro-région)*. Pour chacune d'entre elles, les différents partis déposent une liste de candidats qui sera soumise au vote des électeurs, ce dimanche 7 juin.
Pour envoyer un député au Parlement il faut dépasser en moyenne 7% des votes exprimés (entre 7 et 9% selon les circonscriptions). Quelques précisions.

VOTE UTILE ? 
Le vote utile est un argument valable dans le cas d'un scrutin majoritaire, comme la Présidentielle (1 seul élu, au 2e tour). À la proportionnelle dans le système des Européennes, on élit plusieurs députés européens sur des listes. Les listes qui feront plus de 7% auront des élus européens en fonction de leur score : 7% à 9% = 1 élu ; 12% à 15% = 2 élus...
Chaque élu d'Europe Écologie sera efficace, parce qu’il renforcera le groupe des Verts européens (environ 50 élus). Il pourra alors construire une coalition sur un projet avec d'autres forces politiques (de gauche et socialistes, en priorité). Un des premiers objectifs sera de renverser la majorité de droite et la Commission Barroso actuellement en place.

VOTE SANCTION?
Avec le vote sanction, au mieux on se défoule dans les urnes, au pire on empêche un changement profond au niveau de l’Europe. C’est la grandeur et les misères de ce système à la proportionnelle à un tour, puisque chaque liste qui ne passe pas les 7% abandonne ses voix, qui sont alors réparties entre tous ceux qui ont passé ce cap.
Du coup, chaque voix qui manquera à Europe Écologie tombera en priorité, lors de la répartition finale des sièges, dans la corbeille des listes en têtes : a priori l' UMP et le PS.


NI VOTE UTILE, NI VOTE SANCTION: VOTE EFFICACE!


Il faut être clair, dans ce type de scrutin, chaque liste qui aura fait un score suffisant pour avoir des élu-es peut peser dans les choix qui seront faits et proposer une autre politique ;
mais toute voix qui se dispersera sur une liste de diversion “écologiste” ou sur tout parti minoritaire peut faire perdre un-e député-e écologiste pour changer les choses.

Le 7 juin, votez bien: votez Europe-Ecologie


pour rappel, répartition du nombre de sièges par eurorégion :

Nord-Ouest (Basse-Normandie, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Picardie) : 10
Ouest (Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes) : 9
Est (Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine) : 9
Centre (Auvergne, Centre, Limousin) : 5
Sud-Ouest (Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées) : 10
Sud-Est (Corse, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes) : 13
Île-de-France : 13
Outre-mer : (Atlantique, Océan Indien, Pacifique) 3
TOTAL : 72

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 23:58

  Photo Dany  

  1. Daniel Cohn-Bendit, Président du groupe Vert au Parlement européen

 

 

 

 

 

 

Photo Eva   2. Eva Joly, Conseillère anti-corruption des gouvernements norvégien et islandais

 

 

 

Photo Canfin  3. Pascal Canfin, Journaliste

 

 

 

Photo Karima  4. Karima Delli, Militante associative pour les jeunes mal logés

 

 

 

             Jean-Jacop       

  5. Jean-Jacob Bicep, Vice-Président association d'élus Outre-Mer

                 

 

 

                    6. Suzanne Auger, Secrétaire régionale des Verts

 

 

Photo Lerique  7. François Lerique, Militant AMAP

 

 

 

Photo Françoise  8. Françoise Diehlmann, Militante solidarité internationale

 

 

 

                   9. Lino Ferreira, Secrétaire départemental des Verts (93)

                  10. Léonide Celini, Biologiste

             Lionel Primault    

  11. Lionel Primault, Responsable associatif

 

 

 

Photo Arlette  12. Arlette Zilberg, Orthophoniste, responsable féministe

 

 

     Amigo

  13. Amigo Younkeu, Conseiller municipal, intermittent

 

 

 Photo Martine 

14. Martine Lebranchu, directrice administrative et financière

 

 

 

Photo Sylvain  15. Sylvain De Smet, Conseiller municipal de Mériel

 

 

 

              Nathalie Gandais   

16. Nathalie Gandais, Conseillère en écologie

 

 

Photo Touly  17. Jean-Luc Touly, Responsable associatif pour l'eau

 

 

 

          Anny poursinoff

  18. Anny Poursinoff, Infirmière, conseillère régionale

 

 

                 Pascale Ourbih

  19. Pascale Ourbih, Artiste, responsable association LGBT

     

 

                          Anne Coppel

  20. Anne Coppel, Sociologue

 

 

Photo Chaimovitch  21. Patrick Chaimovitch, Adjoint au maire de Colombes (92)

 

 

 

Photo Fatima  22. Fatima Laronde, Militante associative et syndicale

 

 

 

Photo Jérôme  23. Jérôme Gleizes, Enseignant-chercheur

 

 

 

                    24. Jeannine Rollin-Coutant, Conseillère municipale de Villejuif

Photo Brulé  25. Jean-Marc Brûlé, Maire de Cesson, conseiller régional

 

 

 

Photo Cécile  26. Cécile Duflot, Urbaniste, secrétaire nationale des Verts

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 23:35

Il n'est pas simple de figurer sur une liste aux élections européennes, cela pour deux raisons essentielles:

Tout d'abord parce que nombre de militants politiques et associatifs,femmes et hommes de conviction, souhaitaient légitimement figurer sur la liste conduite pae Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly.

Mais aussi, parce que mes convictions, anciennes et fortement ancrées, se devaient d'être confrontées aux propositions des  listes Europe Ecologie, et plus particulièrement de leur déclinaison francilienne. J'avais il y a quelques temps essayé de mettre par écrit ce qu'était mon envie d'Europe, et en quoi cette Europe était nécessaire.En voici l'essentiel.


                                                         Unis dans la diversité

Un autre monde est possible, en dépit de sa complexité croissante. Cela passe par la construction européenne, véritable alternative possible pour une politique généreuse, humaniste, écologique et solidaire. Au regard de l'histoire, le projet de construction européenne est l'un des plus enthousiasmant jamais imaginé. Jamais territoire, réunion de tant de cultures, ne s’est construit sans guerre

L'Europe : un niveau pertinent 
Indubitablement, l'Europe est le niveau pertinent pour faire face aux problèmes de nos sociétés. C'est à partir de l'Europe que nous pourrons éco-conditionner les politiques agricoles, que nous pourrons sortir du productivisme qui empoisonne la nature et les sociétés humaines dans tous leurs aspects. C'est à partir de l'Europe que nous pourrons sortir de la folie nucléaire française. Seule l'Europe peut initier efficacement la mise en place de règles sociales et environnementales pour la production industrielle. L'Europe est le bon niveau pour mettre en place une politique des transports comprenant ferroutage, transports collectifs, alternative au tout ''auto-camion''; c’est de là que doit s’organiser la protection des services publics sous leurs différentes formes, facteurs de cohésion sociale.  Seule l'Europe peut établir le rapport de force nécessaire face à la mondialisation pour lutter contre les OGM, la marchandisation du vivant, pour résister au lobbying des multinationales, faire reculer les processus maffieux qui pénètrent de plus en plus le commerce international.

 

L'Europe : une fédération des régions et des peuples 

 Mais l'Europe n'est pas qu'un bon outil de mise en œuvre de politiques. Elle doit se forger une identité qui ne peut se résumer à l'euro. Elle doit devenir une fédération de peuples et de régions. Pour que les peuples européens adhèrent à sa construction sociale, écologique, solidaire, sans qu'ils aient l'impression de perdre leur culture, il faut que l'Europe ait une âme, représente un idéal permettant d'éveiller une conscience politique européenne et d’aller vers un contrat social européen.

Ce territoire doit devenir celui du développement durable et celui des corrections de  la mondialisation capitaliste.

 

L’Europe : un nouveau modèle de coopération

 Si l'on rêve de l'Europe comme d'un nouveau modèle, il faudra qu'au plan international elle sache porter seule, comme elle a su le faire avec le Tribunal Pénal International, des projets généreux pour le monde. Il faudra qu'elle sache s'élargir, peut-être bien jusqu'à la Turquie, trouver l'esprit d'une vraie collaboration avec ses voisins du Maghreb. Il faudra de toute façon initier des politiques ambitieuses de coopération avec le sud …en trouvant d'autres idées que la fermeture des frontières pour régler le problème de l'immigration. Et pour peser plus dans le monde, il faudra demander un siège pour l'UE dans toutes les institutions internationales. Enfin, si on envisage bien l'Europe comme garante de solidarité, de générosité, il faudra savoir travailler à l'élaboration de son armée, ne serait-ce que pour s'interposer et pour imposer la paix.

 

L’Europe et le Rassemblement des écologistes

 Dans un cadre européen, il apparaît nécessaire à tous les écologistes de se rassembler autour d’une démarche politique commune qui  a  pour but de proposer aux citoyens un changement de notre mode de développement.

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 00:23

Clim'City

http://climcity.cap-sciences.net/

Vous connaissiez SimCity ? Essayez ClimCity ! 

Ce jeu de très bonne facture reprend le concept de son prédécesseur, mais s’axe exclusivement sur l'écologie : de la création des énergies nouvelles à la gestion du parc automobile, en passant par les rénovations de l’habitat et des industries, vous avez plus de 250 actions possibles pour arriver à vos fins et développer votre ville !

 

 

McDonald's Video Game

http://www.mcvideogame.com

Mac Donalds le jeuLes hacktivistes milanais de Molle Industria ont sorti ce jeu vidéo grinçant qui dénonce les "sales secrets" du système McDonald's.

Vous devrez détruire la forêt primaire pour y faire pousser du soja transgénique, nourrir vos animaux au moindre coût avec des farines animales quitte à risquer quelques vaches folles, et exploiter vos employés pour qu'ils produisent plus de hamburgers bien gras !

Mais méfiez-vous des écolos, ils risquent de vous casser la baraque...

 

 

José Bové : le jeu !José Bové le Jeu

http://www.la-vache-folle.com

"L'empire du fric s'étend. Il pourrit la terre au nom du profit. Un groupe de rebelles à décidé de réagir. Une mission : sauver la planète."
Ce jeu de l'an 2000 met en scène un José Bové aux airs de Mario Bros, qui va sauver le monde armé d'une faux anti-ogm ;)

 

 

L'année 2030Ecoman sauve la planète

http://www.jeux-internet.com/games.php?titre=anno2030

En 2030, la Terre est recouverte de déchets, polluée à l'extrème, plus personne ne voit comment s'en sortir. Une seule personne peut sauver le monde : Ecoman, c'est vous !

 

 

La revanche de ToxicmanToxicman le jeu

http://www.jeux-internet.com/games.php?titre=toxicman

La mer est polluée par des nappes de pétrole. Heureusement, vous êtes Toxicman et vous allez sauver les poissons et nettoyer la mer en remettant le pétrole dans un contenaire.

 

 

 

Le Rocher kaléidoscope

http://www.jeux-internet.com/games.php?titre=kaleidoscope-reefle rocher à nettoye - jeu


Face à la pollution des fonds marins, les poissons ont décidé d'organiser la résistance ! Aidez-les à  reconstituer la flore sous-marine et nettoyer le grand bleu...

 

 

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23 avril 2009 4 23 /04 /avril /2009 00:20
Les documents Europe Ecologie

 

Fiches d'information sur l'Europe



- Une très brève histoire de l’Union Européenne (pdf)

 

- Les compétences de l’Union Européenne (pdf)

 

- La Pêche (pdf)

 

- Les principales Institutions de l’Union Européenne (pdf)

 

- L’Europe et... Les Organismes génétiquement modifiés (pdf)

 

- La biodiversité (pdf)

 

- Produits toxiques (pdf)

 

- Les Logiciels Libres (pdf)

 

- Le Paquet Climat-énergie (pdf)

 

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